- Comment savoir si un lit peut nous convenir ?
- Pour la literie, mieux vaut toujours trop que pas assez
- Matelas : comment évaluer la qualité ?
- Un lit sain pour un corps sain
- Entretenir sa literie
- Les fondations du lit : le sommier
Comment savoir si un lit peut nous convenir ?
Il n’y a pas trente-six solutions pour savoir si matelas et sommiers nous plongeront en douceur dans les bras de Morphée. Pour l’adopter, son lit, il faut l’essayer ! Généralement les magasins spécialisés dans la literie disposent de grandes surfaces d’exposition, les lits sont rangés les uns à côté des autres, il ne reste plus qu’à s’allonger dessus. Surtout ne soyez pas timides, évitez de juste poser votre main en exerçant une fébrile pression, ou de seulement vous asseoir comme sur des œufs de peur d’abîmer le matelas. Les modèles d’exposition, comme leur nom le rappelle si bien, sont faits pour ça, alors n’hésitez pas, allongez-vous, seul ou à deux, tournez vous, prenez vos aises, reproduisez vos positions habituelles et soyez à l’écoute de votre corps. L’achat d’un lit n’est pas anodin, autant ne pas se tromper. Le lit est un espace de relaxation, alors fermez les yeux et concentrez-vous bien pour savoir si le courant passe entre vous et votre futur lit. Au-delà du ressenti individuel, il y a tout de même quelques règles générales qui s’appliquent à tous les lits : ils ne doivent être ni trop mous, ni trop fermes. Pour le vérifier, accoudez-vous sur le matelas que vous souhaitez tester, si votre coude s’enfonce, passez votre chemin, cette literie est trop molle. Couchez-vous ensuite sur le dos et essayez de passer votre main en bas du dos. Si vous arrivez à la glisser entre les reins et le matelas, celui-ci est au contraire trop ferme. Donc, quand vous allez tester votre future literie, allez-y à deux pour savoir si elle convient aux deux parties. Mettez vous à l’aise pour avoir le ressenti le plus proche de celui que vous aurez dans votre chambre à coucher. Enlevez les manteaux et autres vêtements trop épais qui vous empêcheraient de ressentir correctement les sensations de confort ou d’inconfort.
Pour la literie, mieux vaut toujours trop que pas assez
Nulle idée ici de vous pousser à la consommation, c’est avant tout votre confort qui prime. Même si vous êtes amateurs du camping, des nuits à la belle étoile à même le sable ou si vous n’êtes pas dérangés par les siestes dans des endroits exigus, vous n’êtes sûrement pas indifférents à ce que votre sommeil quotidien soit le plus agréable possible. Alors, si vous avez la place, prenez large. Il est certes plaisant de dormir à deux mais il ne faut pas que le sommeil de l’un empêche l’autre de dormir. Beaucoup de couples vivent de petits drames nocturnes sans même s'en rendre compte. D’autres encore s’en rendent très bien compte et leurs nuits peuvent finir par devenir de simples successions de petites bribes de sommeil. Sans qu’il s’agisse de brutales collisions, les mouvements et les retournements répétés d’un compagnon de lit se ressentent partout sous la couette et perturbent la nuit du voisin. Des études ont évalué de 30 à 40 mouvements l’agitation nocturne d’un dormeur et jusqu’à 80 contacts involontaires par nuit pour un couple. Vous l’aurez compris : à deux il faut au minimum un lit de 160 par 200, mais plus sera toujours mieux. S’il est déjà établi qu’un des deux dormeurs connait des nuits plutôt agitées, il sera peut-être préférable de s’orienter vers des lits jumeaux : un matelas indépendant pour chacun, mais en gardant un drap ou une couette pour deux. Il en va de même pour les couples où la différence de poids est assez marquée. La logique du « plutôt trop que pas assez » vaut également pour la longueur du couchage. Comptez-toujours au minimum 15 cm de plus que la taille du plus grand dormeur. Cela vous évitera de devoir dormir sur la diagonale.
Matelas : comment évaluer la qualité ?
Un matelas doit être agréable au premier contact. Pour ce point, sa composition sera essentielle : la laine, la soie ou le coton n’apportent pas les mêmes caractéristiques et chacun y est différemment sensible. Encore une fois : essayez ! L’épaisseur du garnissage rentre également en compte. Les différentes surfaces proposées répondent à tous les goûts : du plus tonique au plus moelleux. Cependant, la qualité d’un matelas s’évalue aussi sur sa tenue dans la durée et notamment sur le soutien qu’il apporte sur toute une nuit.
Un lit sain pour un corps sain
Il est primordial de choisir une literie dont la composition vous assure un confort respiratoire optimal. Préférez toujours les garnissages traités antifongiques, anti-acariens et antibactériens. Le matelas doit pouvoir respirer et ne pas devenir le support de vos allergies. Ces recommandations sont également valables pour le choix des oreillers. Il est par ailleurs conseillé de toujours utiliser une protection pour matelas. Chaque nuit, un individu perd en moyenne un demi-litre d’eau. Cette humidité accumulée dans le matelas favorise le développement de moisissures. L’on risque alors de respirer un air vicié.
Entretenir sa literie
Quelque soit votre matelas, il est indispensable de bien l’entretenir pour garantir votre confort. Protégez-le avec un tissu prévu à cet effet. Laissez respirer régulièrement votre matelas en aérant bien la pièce où il se trouve. Essayez de maintenir une température entre 16°C et 18°C dans la chambre pour éviter le développement des acariens. Rien de bien compliqué normalement puisqu’il s’agit globalement d’une température de confort pour un sommeil réparateur. Naturellement, changez fréquemment les draps et n’oubliez pas de passer l’aspirateur sur le matelas lui-même. Malgré son apparente robustesse, un matelas est à manipuler avec précaution pour ne pas l’abîmer. S’il convient de le retourner et d’inverser la tête et le pied régulièrement pour éviter de toujours le marquer au même endroit avec le poids du corps, prenez garde à ne pas le plier lors de la manœuvre. Vous risqueriez en effet d’endommager la structure de ses cellules.
Les fondations du lit : le sommier
Le sommier est la base du confort dans un lit. Il absorbe un tiers des mouvements. Un bon sommier permet au matelas de durer plus longtemps. Surélevant ce dernier, il favorise également sa ventilation, essentielle dans l’hygiène. Argument commercial mais également réalité technique, les matelas et les sommiers vont de pair. Les fabricants travaillent en effet à optimiser les rapports de ce binôme pour un plus grand confort. Vous aurez le choix entre sommiers à ressorts ou sommiers à lattes. Les ressorts sont naturellement la solution idoine pour accompagner un matelas à ressorts. Ce type de sommier est moins ferme que la version à lattes qui par ailleurs assure un soutien homogène et plat du matelas. Attention, ne pas utiliser de sommier à ressort avec des matelas en mousse ou en latex au risque de les détériorer. Il existe également des sommiers à lattes relevables qui donnent une allure de vague au lit. Ils permettent de prendre une position quasiment assise dans le lit ou de relever les pieds. Veillez dans ce cas à toujours bien choisir un matelas conçu pour se genre d’usage.